Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

dimanche 14 août 2011

Gwenaëlle et Axel





















De retour vers Gosier, après une semaine de rêve sur ce catamaran (un Nautitech 40), nous sommes encore surpris de la beauté de ces îles, de ces couleurs, de cette mer tiède ………
Notre parcours parsemé d’ondes tropicales a commencé à la Marina de Pointe à Pitre. Nous étions attendus ce Lundi soir par Mario, Emilie et leur fille Elisa, sous une pluie légère, presque tiède, sur le quai 9 qui nous conduisait à leur catamaran. Nous salivions à l’idée de voir certaines îles et côtes des Caraïbes au cours d’un périple amical.
Le souhait de Gwen était de découvrir l’archipel Guadeloupéen ; son expérience de la navigation sur monocoque, en famille, dans sa Bretagne d’origine, nous créait une part d’assurance. Le souhait d’Axel consistait à découvrir la navigation sur un bateau à voile et revoir ces îles dont il était coutumier puisque Guadeloupéen. Cette expérience devait se révéler pleine d’agréables moments mêlant la beauté à l’histoire (relue sur un Atlas, pour l’occasion) de ces îles depuis 6 siècles. Après 2 jours à quai à cause d’une onde tropicale, le temps d’amariner et de visiter la côte basse de Grande terre (Gosier, Sainte-Anne, Saint-François, la pointe des châteaux), le temps de prendre un 1er bain, de s’offrir quelques cadeaux artisanaux et un « sorbet coco », nous étions partis. Nous n’étions pas seuls sur le quai: il y avait aussi ces familles italiennes, d’autres de Dunkerque et de Lille.
A Petite Terre, quel plaisir de voir enfin ces animaux tant observés à la télé en vrai devant soi : nous avons découvert les iguanes, nagé avec des bébés requins, et en face à face avec une raie. A l’heure de l’apéro, une tortue est venue « trinquer » avec nous. Et tout cela dans un univers sauvage où nous étions le seul bateau au mouillage. Bref le bonheur pur en communion avec la nature…..
A Marie-Galante, ce fut court car après les ti-Punch chez Henri, nous avons enchainé sur un barbecue imprévu au cours duquel un Tazar et une Langoustine avaient fait le bonheur des plusieurs familles de navigants. Un régal auquel des moustiques hardis avaient pris part. Nos jambes ont su garder la marque de leur frugalité.
La vie à bord était aussi fait de pratiques très respectueuses de l’environnement : économie des ressources, utilisation de l’eau de mer, de l’eau de pluie, ordures systématiquement ramenées à terre dans les poubelles adéquates. Nous étions bien accueillis, et dans un univers bien loin de notre vie francilienne. La chaleur de cette famille, leur pleine attention à tout, à tout moment, la sagesse et la maîtrise du capitaine, la gestion de la vie par Emilie toujours prête au bon moment, excellente organisatrice, l’espièglerie et la précocité de Elisa, 10 ans sachant déjà conduire l’annexe, faire les nœuds qu’elle aura par ailleurs enseigné à Axel avec pédagogie et patience.
Nous avons aussi mouillé aux Saintes : Terre de Haut puis Terre de Bas. La découverte des nombreux fruits et fleurs, les ballades et baignades, un déjeuner tropical chez chez Eugenette où nous avons pu partager les poissons coffres, grillés, Chatrou et Colombo. Un barbecue ultime a su clore ces nuits pittoresques et très chaleureuses.
Quel plaisir de se réveiller le matin et de voir par le hublot l’ile, la plage, la côte, la rade en étant en contact avec le rêve devenu réalité, le temps d’un séjour. Merci Mario, merci Emilie, merci Elisa !

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